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Rubrique en Vrac

29 février 2008

Excuse d'un soir

En ce samedi 1er Mars si vous percevez du bruit ne vous affolez pas, les animaux rentrent à l'étable et ils sont un peu bruyant les bougres.

En m'excusant pour le désagrément et en vous remerciant pour votre compréhension,

le directeur de l'animalerie d'à côté.

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30 décembre 2007

Discours myope

Les jours passant ma vue baisse un peu plus. La maladie abat progressivement un voile devant mes yeux. J'ai la sensation que ma propre conscience s'éloigne sur la barque du temps, emportés par les vagues de mes affres. Je cours après cette perte interminable comme on courerait après la vie. C'est un peu de mon âme qui s'échappe entre mes doigts.
Autour de moi les couleurs se sont atténuées pour devenir fades, sombres,.. sans vie... Elles ne possèdent plus le même éclat qu'auparavant. Elles ne pétillent plus au fond de mes yeux pour illuminer de leurs beautés le ténébreux chemin de l'existence.
Finalement je n'ai jamais véritablement vu que ce qui était à la porté de mon regard, me régalant de ces images comme d'une eau bénite.. sans vraiment réaliser l'importance qu'elles avaient pour moi.
Las j'abaisse mes paupières sur ces pupilles noires. A présent je m'efforce de m'ouvrir aux choses.. sans les regarder.. car le mal qui me rongent à l'intérieur est incurable.
Bientôt je serais aveugle..

15 décembre 2007

Loi Pécresse pour les nuls

Loi Pécresse pour les nuls.

Officiellement, la loi Pécresse c'est la volonté du gouvernement de diminuer la dette de l'Etat en donnant plus d'autonomie aux Universités. Louable me direz-vous, en attendant on a vu le salaire de Sarko augmenter de 140%.


Officieusement la loi Précresse signifie que les Universités deviendront des protubérances des entreprises, des annexes. En contrepartie il y aura une sélection parmi le bétail de la masse étudiante, et s'organisera alors un tri entre entre les bons plans et les mauvaises graines. Cette privatisation des Universités, pâle copie du modèle américain entraînera un classement des facs, les meilleures et les plus cossues pour les plus riches (afin qu'ils aient un métier d'avenir. Owi! Owi!), tandis que les « crève la faim » devraient se contenter des facs de moindre renom, c'est à dire des écoles ô combien moins prestigieuses que la Harvard de l'Université Française.


Bref... Inégalité des facs qui entraînera une sélection des bacheliers dès la sortie du berceau. Les petits bourgeois de Neuilly-sur-Seine iront manger dans la main de tonton Nabot-léon qui leur offrira un avenir prometteur et des rentrées (d'argent) affriolantes. Tandis que les jeunes poulets des banlieues iront s'entasser dans des taudis universitaires.

Dessin_Sarko

30 novembre 2007

Parce que je deviens fou.

  http://www.radioblogclub.fr/open/116355/the_corpse_bride/11-The%20Corpse%20Bride-The%20Piano%20Duet

Je crois que je deviens fou...

Parce que l'autre soir il y a tant de chose que j'aurais voulu faire, tant de chose chose que j'aurais voulu dire.. et qu'à présent je regrette.

Parce que depuis la dernière fois je suis pris dans un maelström émotif, dans un ascenseur émotionnel, je passe en l'espace de 5 secondes d'une joie intense à une désillusion non moins forte.

Parce que je me dis que c'est ce que tu désires, ce que tu espères, pour tout de suite m'imaginer pauvre fou rêveur.

Qu'attends tu de moi ?

Ce n'est pas très vertueux de ma part de t'écrire ça, et m'en excuse, mais je devais me soulager le coeur et l'esprit.

Pardon pour l'embarras causé, tu n'es pas obligée de répondre.

Pardon pour ne pas savoir lire dans tes yeux et dans ton coeur.

Pardon pour na pas être raisonnablement raisonné...

Pardon...

Mais c'est que parfois tu sembles attendre que je me lance et je ne veux pas te décevoir en n'osant pas.

Je t'aime...

15 novembre 2007

Haïku.

Soir d'automne -

une légère bise

emporte mes pensées.

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Le Châtaignier -

Perdu dans sa ramure

je m'oublie.

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30 octobre 2007

Abyme

Sur le rocher pâle ou fleurit mon amour

Je chanterai tes yeux ou dansent des feux ardents

Je chanterai tes lèvres promesses de mille baisers audacieux

Je chanterai l'ivresse de mes tourments

Je chanterai Cupidon et son vole gracieux

Sur le rocher pâle ou fleurit mon amour

Seul demeure encore les larmes

Nectar de mon âme meurtrie

Abyme par Gaykird De Teracher

15 octobre 2007

Songe.

A lire dans un murmure...


     La Lune d'une éclatante blancheur baigne mon visage d'une pâleur mortelle et fait scintiller les tâches qui viennent consteller le drap blanc qui me recouvre. Tentative désespérée pour empêcher mon âme de quitter le corps qui l'a abrité durant toutes ces années. Désuète de sens, désuète d'utilitée. Un drap arriverait-il à contenir cette immatérielle essence ? Insensé. Quand vient l'heure du chagrin l'homme montre un soucis de la vie qu'il ne sait apprécier que quand celle-ci se fait éphémère.

     Je repose, les herbes m'enlacent follement, rejoignant peu à peu ma dernière demeure, dans les racines de la Terre, mon sang se fait goutte de rosée. Les yeux clos je respire lentement, absent, je ne veux pas voir se briser le silence qui m'habite, je poursuis une route déjà tracée.


     Autour de moi les gens s'activent, je reste indifférent à toute cette agitation. Une femme se penche observant longuement mon jeune visage que le sang vient tacher. Se voulant rassurante elle me murmure un « Tout ira bien ».
Tout ira bien... Je ricane intérieurement, mais le coeur n'y est pas. A-t-elle seulement conscience du risible de ses paroles ?
Étendu je me laisse porter par les vagues qui déferlent, petite coquille de noix perdue dans le vaste océan, le chagrin m'emporte, pareil aux lames je me brise sur les écueils. Mon corps tremble, j'halète, le crachin se fait larme.
Il y a encore tant de chose que j'aurais voulu dire, tant de chose que j'aurais voulu vivre... mais je ne peux pas, je ne pourrais pas, la nuit arrivera bien avant m'emportant sur ses sombres ailes.


     On me transporte jusqu'à l'ambulance. Une infirmière est à mes côtés, elle me tient la main. Toujours cette manière de se raccrocher à la vie...Mon regard se perd vers le plafond, mes pensées se font vide. J'essaie d'oublier. J'essaie de m'oublier.
A quoi bon résister lorsque l'on est plus qu'une poupée de chiffon imbibé de sang, s'efforcer de respirer lorsque chaque souffle réveille la douleur, de se faire violence pour seulement conserver une once de conscience, de s'accrocher désespérément au fil de la vie... A quoi bon si ce n'est par chagrin, par regret ou par amour. Acte illusoire d'un désespéré, acte inévitable, on ne peut s'y refuser.
Les images surviennent, marque inaltérable d'un passé qui m'est amer à présent. Il y a tant de mots retenus, de désirs informulés, de tristes souvenirs qui s'entrechoquent. Tant de peine, tant d'affliction. Je ne puis m'y absoudre...
Mon univers se fait gouffre, je sombre dans le néant.


[...]

     Mes doigts se contractent légèrement, je sors peu à peu de mon état d'inconscience, mes paupières s'entrouvrent. J'ai l'impression qu'elle est là, qu'elle sera toujours là, à mes côtés, forme vague, flou. Je ne la distingue pas clairement, elle est auréolé d'une aura blanche, divine apparition. Est ce moi qui divague ? Je ne sais plus.
Un triste sourire se dessine sur ses lèvres, ses yeux sont embués de larmes, son regard est d'une douce mélancolie. Je m'immerge complètement en elle, j'abreuve mes sens de sa présence. Un sentiment de plénitude poussé à son paroxysme me gagne et je retrouve tout ce qui me manque, me voilà un.
Je goutte à l'infini.

     Mais ce ressentis fut de courte durée, dans une faille le doute s'est insinué perturbant l'équilibre ainsi créé. L'écho ne s'est jamais fait entendre, il n'a jamais rien su. Elle ne peut être ici, en cet instant.
Étrange état d'absence dans l'absence.

     Le masque du faux semblant brisé, mes yeux ne sont plus voilés et je retrouve mes sens. Il est des douleurs qui ne pleurent qu'à l'intérieur.


     Les battements de mon coeur ralentissent. Ma respiration se fait plus lente. Lentement ma tête bascule sur le côté. Seigneur que mes paupières sont lourdes. Les sirènes se font lointaines, si lointaines...

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-Jean. Jean !
Mon nom me rappelle à la réalité.
-Et bien mon garçon, on rêvasse pendant mon cours ?

30 septembre 2007

Demi-Portion

Une profonde amertume m'envahit à l'idée

Que de moi l'océan puisse t'éloigner;

Et le coeur vide d'un chagrin souverain

Je vais lentement sous la brise et le crachin,

Contemplant les écueils où se brisent les lames,

Contemplant les lames de mes larmes ma Dame,

Contemplant l'océan... le vague à l'âme.


Demi portion de poème par Gaykird De Teracher

15 septembre 2007

Utopie...

Ah... Être de Lumières et de Beauté, je papillonne de joie et d'enthousiasme à l'idée d'entendre le doux son de ta voix. Ta présence tisse le fil de ma vie, je m'abandonne tel une marionnette entre tes doigts agiles.

Tsss... Douce illusion. Le poids sur mes épaules n'en est que plus lourd, je partage le châtiment d'Atlas. A quoi bon rêver si l'on ne peut s'absoudre à l'amertume d'une âme meurtrie par sa propre incompétence. Le courant de la crainte m'entraîne dans ses abysses. Il me suffirait pourtant d'un mot... mais je le redoute, tout comme cette déclaration, tout comme sa réaction. Les plates justifications que je m'invente ne suffisent à m'excuser. La situation si longtemps entretenue ne suffit à étancher ma soif et ma faim. Je veux m'abreuver à sa source, me repaître de son regard, m'enivrer de son parfum et me complaire sous ses caresses. Mais j'erre à travers les méandres de l'anéantissement, aucun fil d'Ariane ne peut m'aider à retrouver le chemin.

30 août 2007

Naissance...

     La vie est un accident. Quelle est cette idée douloureusement ironique et moindrement héroïque qui me laisse entendre que je ne suis qu'un accident, obéissant aux règles du hasard ?

Ma naissance fut un accident, ma vie est un accident. Quand à ma mort, sera-t-elle une délivrance pour ceux qui ne me souhaitaient pas ?

Je ne suis point le fruit d'une union voulue, d'une volonté commune, mais l'objet de l'inattendu.

Étrangement cette idée m'amuse au lieu de me déprimer. Mon corps exulte devant cette nouvelle sensation de liberté, je ne me sens plus aussi dépendant des êtres jusqu'à alors aimé, juste redevable, car malgré ils ont eu la volonté d'élever ce qui manquaient au désir.

Mais tout ceci n'est qu'hypothèse.

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